Ce qui est certain c'est que depuis l'accession en Golden league, les Oprichniks de Varsovie dérangent. Sur ordre de notre président, nous avions refusé de polémiquer sur les sanctions financières à l'encontre des Oprichniks. Mais aujourd'hui nous sommes fatigués. Toutes ces manœuvres pour faire échouer nos braves guerriers  sont un véritable scandale.

Tout d'abord, l'inter-saison des Oprichniks était une réussite. Nous avions eu le bonheur de libérer deux joueurs du joug du tyran Big Looser. L'équipe des Oprichniks avait dès lors le potentiel d'atteindre la Platinium league tant désirée. 

Au bord de la faillite :

Mais dès le premier tour, tous nos espoirs disparaissent. Les Oprichniks reçoivent des droits holo TV moindre que ceux que les instances dirigeantes avaient annoncés. Des retards sont donc à prévoir pour terminer les travaux du stade, mais dans le même temps on reçoit une amende car les travaux du stade ne sont pas finis. L'objectif est clair, Mr Light et son administration veulent mettre en faillite les Oprichniks.

Big Looser et l'affaire Sinedima :

Bien entendu, les dirigeants sont obligés de vendre pour sauver la franchise. C'est la main lourde sur le coeur que les Oprichniks décident de se séparer de Sinedima, l'homme qui a amené Varsovie en Golden league. Mais par l'intermédiaire d'un agent mafieux, on apprend que Sinedima a signé pour Big Looser. Nos dirigeants sont consternés, ils ont été trompés car l'intermédiaire qui s'est occupé de la négociation s'est présenté comme un agent d'une franchise polonaise d'Open league. Un transfert qui aurait été acceptable pour nos supporters. Mais malgré nos protestations auprès de Mr Light, impossible de faire annuler ce transfert, Sinedima doit porter à contre coeur les couleurs d'une franchise américaine.

Les espoirs renaissent :

Varsovie dépouillée, Varsovie ruinée, l'affaire était close, les Oprichniks occuperaient le fin fond du classement. Les premiers résultats donnent raison aux hommes qui ont agi contre notre franchise. Deux défaites, c'est le début de la chute. Mais à Varsovie on décide de faire confiance aux jeunes. Et le miracle se produit. Les Oprichniks revivent, des joueurs complètement inexpérimentés, qui touchent des salaires deux ou trois fois inférieurs à leurs adversaires luttent de toute leur force et réussissent trois matchs exceptionnels. Les uns après les autres, Torsund Torthues, Dijon et Tokyo chutent face à des Oprichniks morts de faim. Le talent ne suffit pas dans ce sport, la volonté et le courage permettent d'emporter des victoires improbables. Et Varsovie fait de nouveau peur, Varsovie est deuxième, Varsovie dérange.

Et Grumly, le parrain de la mafia rennaise apparaît :

Comme vous le savez il est de coutume de transmettre les cassettes des matchs. Lorsque plus personne ne craignait Varsovie, toutes les équipes retransmettaient leur match en souhaitant bonne chance aux Oprichniks, s'imaginant d'avance qu'ils perdraient malgré tout. Et à chaque fois grosse surprise Varsovie gagnait. Et le hasard fait que Varsovie rencontre Rennes pour cette neuvième journée.

Et l'Ourson a peur de Varsovie mais l'Ourson est riche, très riche. L'entraîneur de Beyrouth, un certain Gwty contacte les Oprichniks pour obtenir la cassette de leur match contre leur futur adverse. Etant donné que nous souhaitons un sport libre et égalitaire, nous fournissons cette cassette. En échange nous demandons s'il était possible d'obtenir la cassette du match opposant Rennes à Beyrouth.

Et là stupeur, la mafia rennaise a parlé. Gwty nous dit que Grumly lui a demandé de ne pas transmettre cette cassette, et ce même Gwty accède à ses demandes. La question que nous nous posons aujourd'hui :

Quel a été le chèque qu' a reçu Gwty de la part de Grumly pour refuser de transmettre ses cassettes ?

Aujourd'hui nous ne regrettons pas d'avoir transmis notre cassette à Gwty, nous regrettons les manœuvres de la mafia rennaise, de Monsieur Grumly qui cherche par tous les moyens à enterrer la franchise des Oprichniks, à refuser un match loyal.

Mais malgré malgré le complot évident contre notre franchise nous ne baisserons pas les bras.

Grumly peut trember, les Oprichniks se battront pour l'emporter.